Dans Aspie je t'M Marie témoigne avec une extrême sensibilité de sa relation amoureuse avec un homme présentant le syndrome d'Asperger. Un ouvrage fort qui éclairera les personnes qui empruntent ce même chemin, parfois sans le savoir.

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Préface et avant-propos

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Je remercie vivement Maryse Maligne, chercheur, docteur en psychopathologie, et enseignante, pour sa préface. Ses mots  justes et précis ont donné avant même la parution une impulsion à mon travail :

Ce roman est bien plus qu'un récit, c'est une traversée du miroir, un voyage initiatique vers la différence, balayé par un amour sincère et poignant.  Il s'agit d'un témoignage d'une extrême sensibilité et d'un courage jamais démenti pour comprendre un prince extra-terrestre, un  homme atteint d'autisme.
Si la définition de la passion est de se perdre dans l'autre, Marie a sans nul doute, frôlé le non-retour puisqu'elle est allée aussi loin qu'il est possible dans le don de soi.
L'autisme prend tout et ne donne rien tant qu'on a pas compris ses codes de communication. Parfois, alors qu'on pense avoir gagné, tout s'écroule et on reste là, seul, désoeuvré.
Je recommande ce livre, à tous ceux qui veulent comprendre ce qu'est cet handicap, aux multiples dommages collatéraux. Il est également destiné aux enseignants, chercheurs et étudiants.
Merci, Marie pour ce cadeau.

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Dans la seconde édition figure en avant-propos le courrier de Stephan Blackburn. Philosophe canadien et autiste militant il a été un des premiers lecteurs de l'ouvrage. Son analyse à la fois éclairée et poétique m'a permis de dépasser mes craintes quant au chemin de l'ouvrage dans ma modeste collaboration pour la cause de l'autisme. 
 
Chef-d’oeuvre sur l’autisme
Chère Madame D’Ardillac
J’ai eu la chance de lire votre œuvre, Aspie je t’M.
Ce livre, on peut le voir comme un essai. Documenté, franc, précis dans la description d’une personne autiste de haut niveau, il fait la démonstration claire que l’autisme est non seulement mystérieux, mais que dans sa nature même il demeure indéfinissable. Je suis asperger moi-même, et je me suis bien reconnu dans certains traits du personnage, alors que je suis son exact opposé dans d’autres. Parce que je suis marié à une neurotypique, votre livre a su inspirer un dialogue nouveau entre ma merveilleuse épouse et moi, même après vingt ans de mariage. Votre livre m’a appris à mieux me connaître, par la bouche de celle que j’aime, ce qui n’est pas peu dire. Ce livre me semble devoir jouir d’une large, très large diffusion.
Parce qu’en outre, ce n’est pas qu’un essai. Je dirais même que c’est tout d’abord un roman. Un roman biographique certes, pas une fiction, mais un roman quand même, une histoire, douce, dure, terrible, belle, avec ses personnages si clairement dépeints, ses couleurs, ses odeurs, sa musique… Un merveilleux roman d’amour, avec un souffle constant, une intrigue même, et un temps littéraire qui nous suspend au fil des pages. Les émotions nous accompagnent, d’un sourire, d’un rire ou d’une larme, toujours. Les retours en arrière, la projection vers l’avant, mais surtout, l’ici-et-maintenant… le présent, le passé, l’avenir : tout roule, tout vole, tout danse du premier au dernier mot.
Et il s’agit bien d’une danse avec le lecteur, parce que ce livre est un poème. Pas de rimes, non, pas de vers ni de pieds, mais foin des formes, nous sommes témoins de la liberté envers la conformité, et c’est ce qui en fait toute l’esthétique. J’ai vu, Madame D’Ardillac, j’ai vu une hirondelle voler, suivre sans relâche, cet autre oiseau bleu, qui glisse dans le monde, indéfini, beau, dangereux, mais si fragile, si fragile… Et ces hirondelles, je les ai observées dans un vol tellement périlleux, jamais prévisible, frôlant la catastrophe ou se jouant du monde, tels des anges, dans une extase que seul l’amour le plus fort rend possible. C’est un poème donc, qui se termine mystérieusement, comme une image qui demeure au fond de l’œil, disparaissant alors que je me résigne à une fin… A la manière d’un chef-d’œuvre de Saint-Exupéry.
Stephan Blackburn, autiste
13 mars 2014



Merci à Maryse et Stephan, merci  à toutes les personnes qui m'ont soutenue en amont de la parution et à toutes celles qui me font part de leurs impressions de lecture, qui me confient des témoignages dans des échanges d'une profonde humanité et générosité.

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